Un mauvais quart-d'heure

En deux semaines, j'avais dévoré une série entière de quatre saisons, et à vrai dire, ça me fait flippé. Je me dis que toute cette paresse et ce fait de ne rien faire d'autre que de passer ses journées entières enfermée dans ma chambre est seulement le reflet de ce que je ressens : de la solitude. Me sentir porche d'un personnage, que ce soit d'un livre, d'un film ou d'une série, devenait essentielle et je commence à devenir un vrai zombie. Je lis, le regarde des séries, je mange, je dors. Parfois je me lève et je me met à danser... Allez savoir pourquoi. Peut-être un besoin vital de bouger un peu. La vie au lycée n'était pas si mal, mis à part le fait que la seule différence avec les vacances, c'était que certaine personne voulaient bien me parler. Seulement, je n'acceptait pas toujours leur discussion et moi, tout ce que je voulais, c'était retrouver ma solitude. Je n'en peux plus de me sentir désarmée à ce point quand on vient me parler. Seulement quelques mots et la personne fuyait. A croire que j'avais une maladie extrêmement cotagieuse et que personne, mise à part les gens qui savent que je ne suis atteinte d'aucune maladie, ne vienne m'adresser la parole. Je voulais seulement une chance de montrer que ce viasage sans sourire ets seulement une façade, que cet air renfrogné et sauvage est seulement le fruit de nombreuses réfléxions et que finalement, je ne suis pas une personne si horrible que ça. Mais qui voudrait me croire? Ni même m'écouter? Absolument personne.